En 1971, lorsque des chefs d'entreprise se sont rencontrés pour la première fois à Davos,le monde était très divisé.

Le capitalisme allait-il tenir ? Les États-Unis reculaientface au communisme ; les populations adhéraient au socialisme, pas aux politiquesmonétaires ; et les jeunes s’opposaient aux multinationales qui dictaient les règles ducommerce mondial.

Le capitalisme l’a emporté, et pour la vaste majorité des gens, le monde est devenuplus ouvert, plus savant, plus novateur et – selon la plupart des indicateurs – plusprospère. La semaine dernière, pourtant, le 50e Forum économique mondial de Davosa révélé une nouvelle fracture. Après un demi-siècle de mondialisation, de règles etd’ambitions qui, depuis la fin de la Guerre froide, ont accompagné l’entrée dans l’èred’Internet et l’arrivée des appareils mobiles, maintenant omniprésents, le monde,confronté à de nouveaux défis, se questionne de plus belle. Et une fois de plus, lanouvelle génération réclame qu’on agisse. Le capitalisme peut-il encore releverle gant ?

Cette cinquième participation au Forum m’a ouvert les yeux : les appareilsgéopolitiques et les systèmes économiques sont des plateformes de lutte pouraborder le grand virage à venir et en encaisser les profonds contrecoups. Au cours desannées 2020, à mesure que nos sociétés relèveront le défi des changements climatiqueset que seront exploitées les possibilités qu’offrent les technologies intelligentes,on pourrait assister à une restructuration des économies et des secteurs d’activité.Seulement, qui sera l’artisan du changement ? Plus que jamais, le secteur privé vadevoir redoubler d’efforts.

Voici quelques constats que j’ai faits à Davos.

 

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