Le gouvernement a récemment déposé un projet de loi exigeant tous les cinq ans l’établissement d’objectifs pour réduire les émissions de carbone jusqu’à la cible de zéro émission nette d’ici 2050. Le premier plan et la cible pour 2030, qui seront publiés d’ici environ un an, pourraient comprendre une stratégie nationale pour le captage, le stockage et l’utilisation du carbone (CSUC) qui prévoira des investissements ciblés dans le but de développer les technologies CSUC. S’ils étaient réalisés dès maintenant, ces investissements pourraient contribuer à soutenir la transition vers une économie à faibles émissions de carbone, à attirer les investissements des entreprises et à appuyer les efforts du gouvernement pour relancer l’emploi et l’économie. Ce faisant, nous pourrions contribuer à un avenir économique plus productif, prospère et durable.
La cible que s’était donnée le Canada dans l’Accord de Paris serait un choix naturel pour l’établissement de son premier objectif contraignant en matière d’émissions. Malgré les efforts considérables qui ont été investis pour que le Canada atteigne ses objectifs, environ le quart des réductions d’émissions promises n’ont pas été réalisées. Pour atteindre l’objectif fixé, il faudra une série de mesures supplémentaires. Cependant, l’ampleur des efforts de réduction à fournir dans les principaux secteurs à forte intensité de carbone, comme le pétrole, le gaz et l’industrie lourde, notamment le béton et l’acier, est souvent considérée comme prohibitive sur le plan des coûts.
Il ne faudrait toutefois pas laisser passer cette occasion. Bien que les secteurs d’activité les plus concernés aient diminué leurs rejets de carbone, ils demeurent responsables d’une grande part de l’ensemble des émissions. De nombreux projets CSUC sont techniquement réalisables dans ces secteurs. Les experts s’entendent d’ailleurs pour dire que nous aurons besoin de ces technologies à l’avenir pour compenser les émissions, malgré les prévisions selon lesquelles la demande de combustibles fossiles à long terme devrait baisser et l’efficacité énergétique devrait augmenter.
Les technologies CSUC retiennent le dioxyde de carbone avant qu’il ne soit libéré dans l’atmosphère (captage) et utilisent le gaz retenu dans un processus de production tel que le durcissement du ciment ou la création de produits chimiques (utilisation) ou en le séquestrant de façon permanente sous terre (stockage). Le Canada est à l’avant-garde de cette technologie : grâce au soutien public, les grands projets nationaux de pétrole, de gaz et de pétrochimie captent et stockent quatre millions de tonnes de dioxyde de carbone par an, soit environ 2 % des émissions du secteur pétrolier. Les entreprises canadiennes sont des chefs de file dans ce domaine.
Toutefois, les projets CSUC exigent beaucoup de capitaux et présentent un risque élevé pendant la longue phase de construction. Les sociétés pétrolières et gazières et les autres gros émetteurs n’investiront pas dans ces projets s’ils n’atteignent pas les seuils de rendement, en particulier s’ils continuent d’être soumis à des contraintes de capital. Ajoutons à cela le fait que de nombreuses technologies CSUC sont nouvelles ou ne sont pas encore commercialement viables ; il n’est donc pas étonnant que les investissements dans ces technologies essentielles soient peu nombreux.
Le financement public de la R-D pour les technologies CSUC émergentes peut fortifier l’écosystème du CSUC au Canada et contribuer à la mise au point des technologies importantes de l’avenir. La mise en place d’incitatifs pour des projets de grande envergure avec le soutien du public pourrait donner un coup de pouce en ce qui concerne les coûts et l’innovation. Les gouvernements devraient chercher à trouver le juste équilibre entre les investissements publics en début de phase dans les projets CSUC (pour réaliser des gains d’efficacité) et l’amélioration de la réglementation, l’objectif étant en définitive d’encourager des investissements CSUC de plus en plus axés sur le marché.
Bon nombre des gros émetteurs du Canada, y compris les sociétés pétrolières et gazières, se sont déjà engagés publiquement à lutter contre les émissions. Un cadre politique cohérent indiquerait que notre gouvernement est déterminé à faire en sorte que les secteurs à forte émission s’alignent sur les ambitions climatiques et à attirer des investisseurs privés et soucieux de la durabilité.
Compte tenu de la mobilisation internationale de plus en plus massive autour de la nécessité de lutter contre les changements climatiques, les secteurs d’activité devront réduire davantage leurs émissions afin de faciliter l’accès aux marchés, y compris à celui des exportations d’énergie. La capacité des grandes économies, notamment les États-Unis, à améliorer les technologies de réduction des émissions de gaz à effet de serre, comme les systèmes CSUC, est une autre source de préoccupation. Le président élu Joe Biden est le dernier leader mondial en date à avoir placé ses promesses en matière de climat au cœur de sa campagne, tout en insistant sur la croissance de l’économie et la création d’emplois. Cela pourrait accroître la pression concurrentielle sur l’industrie canadienne au fur et à mesure que les politiques du gouvernement fédéral et des États s’harmoniseront pour favoriser la réduction des émissions. Entre-temps, les provinces canadiennes ont adopté des approches différentes, certaines ayant élaboré des plans pour le climat ambitieux, tandis que d’autres cherchent simplement à respecter les normes fédérales minimales.
En fixant des objectifs à long terme en matière de climat, le gouvernement fédéral a l’occasion de rédiger un nouveau chapitre dans la politique climatique canadienne : un dans lequel on reconnaîtrait l’importance du secteur de l’énergie, on encouragerait la réduction des émissions dans l’ensemble des secteurs d’activité, on favoriserait les investissements privés et on stimulerait l’innovation dans les secteurs qui produisent le plus de CO2.
Comment les technologies CSUC peuvent-elles accélérer la transition vers une économie à faible émission de carbone ?
D’après nos meilleures estimations, les technologies CSUC seront nécessaires pour atteindre la cible de zéro émission nette.
Trois des quatre scénarios climatiques de l’ONU dans lesquels la hausse moyenne des températures serait limitée à 1,5 degré (seuil au-delà duquel les répercussions physiques majeures des changements climatiques sont considérées comme inévitables) attribuent un rôle aux technologies CSUC. Et ce rôle est encore plus essentiel dans les scénarios qui n’exigent pas que nous transformions plus rapidement et plus radicalement la façon dont nous produisons de l’énergie. Même dans un avenir où les combustibles fossiles représenteraient une part plus faible de la production d’énergie, les technologies CSUC peuvent servir à réduire les émissions qu’ils génèrent1.
Ces technologies représentent déjà une option pour la réduction des émissions dans certains secteurs et s’inscrivent dans les stratégies existantes.
Dans certains secteurs, le captage du carbone est l’une des options les moins coûteuses pour réduire les émissions à court terme (p. ex., dans la fabrication de l’acier)2. Dans d’autres, il existe des options moins dispendieuses. Par exemple, le contrôle des émissions de méthane dans la production de pétrole et de gaz revient beaucoup moins cher. Mais la mise en œuvre de politiques, notamment l’introduction de la taxe carbone et d’un système de tarification basé sur la production, peut favoriser une réduction des émissions à moindre coût. Les technologies CSUC peuvent compléter ces efforts en s’attaquant aux émissions que ces autres méthodes ne permettent pas de réduire : le méthane ne représente que 20 % des émissions du secteur pétrolier et gazier, aussi l’ajout de technologies CSUC aux solutions déjà en place pourrait contribuer à diminuer certaines des autres émissions. Toutefois, les technologies CSUC ne régleront pas complètement le problème des émissions, aussi nous devons néanmoins faire attention de ne pas surestimer leur potentiel. Cela dit, le financement de projets qui comptent parmi les options les moins coûteuses, ou qui peuvent réduire plus d’émissions que les options actuelles et aider à réduire les coûts de futurs projets, peut s’avérer efficace dans le cadre d’une stratégie de lutte contre les changements climatiques.
Ces technologies permettent de produire de l’énergie à partir de ressources naturelles sans émission.
À mesure que notre filière énergétique évolue, nous devrons trouver des moyens d’utiliser les ressources naturelles d’une manière qui produit zéro émission nette. Le captage du carbone à grande échelle permettrait d’utiliser le gaz naturel et le pétrole sous forme de matière première dans des produits pétrochimiques comme les engrais. Il permettrait également de créer de l’hydrogène propre, sans augmenter les émissions. Le recours à des solutions sans combustion pour les combustibles fossiles, comme la production de fibres de carbone à partir du bitume, pourrait également devenir possible. Ces solutions sont essentielles pour assurer la pérennité de nos ressources et trouver un rôle aux secteurs d’activité concernés dans une économie zéro carbone, mais elles nécessiteront des investissements publics et privés dans la recherche.
Il s’agit d’une solution canadienne à un problème canadien.
Le Canada est depuis longtemps un chef de file en matière de projets de captage du carbone à grande échelle, et le système Quest de Shell et la centrale thermique de Boundary Dam de SaskPower sont considérés comme des modèles dans le monde entier. Nous sommes également à l’avant-garde dans le domaine du captage du CO2 directement dans l’air, comme l’a démontré la société britanno-colombienne Carbon Engineering, et de l’utilisation du carbone dans les procédés industriels comme le durcissement du béton. CarbonCure, en Nouvelle-Écosse, et CarbiCrete, au Québec, en sont de bons exemples. L’Alberta et la Saskatchewan ont investi dans d’autres projets importants, dont Weyburn-Midale (techniques avancées de récupération de pétrole), North West Refining et l’Alberta Carbon Trunk Line. Les technologies à faible émission de carbone sont également en plein essor là où les gouvernements ont réalisé des investissements sans précédent dans l’énergie propre, comme au Québec et en Ontario qui représentent 70 % de la production de technologies propres. Des investissements dans ce secteur en pleine croissance pourraient s’avérer un contrepoids essentiel à l’évolution de la demande en combustibles fossiles et être une source d’avantages économiques à l’échelle du pays.
Pourquoi le Canada a-t-il besoin d’une économie à faible émission de carbone ?
De nombreux secteurs d’activité ne se sont pas encore attaqués à la réduction de leurs émissions.
Malgré des efforts importants aux niveaux fédéral et provinciaux, comme la mise en place d’une tarification du carbone, environ un quart des réductions d’émissions promises d’ici 2030, soit 77 Tm de CO2, pourrait ne pas être réalisé. Les moyens envisagés pour réduire ou compenser 511 Tm de CO2 supplémentaires, de manière à atteindre l’objectif que s’est fixé le Canada pour le milieu du siècle, n’ont pas été présentés.
Les producteurs d’énergie ont réduit l’intensité des émissions par baril de plus d’un tiers depuis 2000, mais les émissions globales du secteur de l’énergie ont augmenté parallèlement à la production. Les secteurs d’activité les plus tributaires des échanges commerciaux, comme le pétrole, le gaz, les métaux et le ciment, ne réduiront probablement pas les émissions de façon significative au cours de ce siècle sans l’appui du gouvernement, compte tenu du coût en capital élevé à assumer pour réduire les émissions. Pour atteindre la cible de zéro émission nette, nous devrons accroître l’efficacité des technologies existantes et en développer de nouvelles pour parvenir à une réduction des émissions à long terme dans ces secteurs.
Une transition mondiale est en cours dans la consommation énergétique, et nous aurions beaucoup à perdre si nous ne pouvons pas tirer parti du savoir-faire de notre secteur de l’énergie.
Le secteur de l’énergie devra réduire ses émissions si le Canada veut atteindre ses objectifs climatiques. Pour ce faire, il faudra mettre au point des solutions novatrices qui améliorent l’efficacité, développer des procédés sans combustion pour les combustibles fossiles, et capter le carbone. En attendant, l’absence d’innovation pourrait mener à l’imposition de réductions de production pour diminuer les émissions. La baisse de la demande mondiale pourrait de toute façon conduire à une baisse de production. Une diminution des émissions de l’ordre d’une tonne de CO2 au moyen d’une réduction de la production revient à environ 550 $, exprimé en pertes économiques, ce qui s’avère coûteux. Si la demande suit le scénario de croissance durable élaboré par l’Agence internationale de l’énergie, le PIB pourrait être inférieur de près de 6 milliards de dollars par an d’ici 2030, et de plus de 23 milliards de dollars dans 20 ans. L’absence de stratégie de transition se traduirait par une baisse des recettes fiscales et des redevances pour le gouvernement, une diminution des emplois bien rémunérés et une économie moins productive.
Ces technologies pourraient aider l’économie à se remettre de la crise liée à la COVID-19.
Bien que le gouvernement ait mis à juste titre l’accent sur le soutien à l’économie pendant la crise, l’investissement dans de nouvelles technologies et de nouveaux secteurs d’activité pourrait limiter les séquelles durables de cette récession. La baisse des investissements privés nuira à la croissance de certains secteurs économiques en plein essor, comme les technologies propres et les énergies renouvelables, ainsi que de secteurs bien établis, comme le pétrole et le gaz. Des investissements publics ciblés pourraient aider à atténuer l’impact à long terme d’un ralentissement des investissements. Et si ces investissements sont axés sur les secteurs d’activité durables, ils pourraient de surcroît contribuer à réduire les émissions. Les dépenses publiques ont une incidence à court terme encore plus importante en période de récession, et leur effet augmentera au fil du temps si elles favorisent un retour des investissements.
Que peuvent faire les gouvernements ?
Les gouvernements peuvent stimuler la recherche et le développement afin de fortifier l’écosystème CSUC du Canada.
À l’heure actuelle, certaines technologies CSUC sont commercialement viables (même si elles sont coûteuses), tandis que d’autres englobent les nouvelles méthodes d’utilisation de combustibles fossiles ou de carbone. Un financement supplémentaire de la R-D pour le captage du carbone et le recours à des solutions sans combustion pour le pétrole et le gaz pourraient faciliter la mise au point de nouvelles technologies réalisables et entraîner une baisse des coûts des technologies existantes. Les recherches publiques ont joué un rôle crucial dans la diminution des coûts initiaux associés aux technologies propres ; selon certaines estimations, elles auraient permis de réduire de 30 % les coûts des panneaux solaires3. L’appui à la mise au point de nouveaux systèmes CSUC, en particulier dans le but de contribuer à la réduction des émissions dans les principaux secteurs concernés, pourrait faire baisser le prix à payer pour atteindre la cible de zéro émission nette. La combinaison de cette démarche avec une politique qui aiderait les entreprises à se doter de technologies CSUC permettrait d’obtenir les avantages économiques résultant de ces recherches.
Le gouvernement peut favoriser l’adoption des technologies CSUC, en faisant bouger les coûts et en stimulant l’innovation.
Les projets CSUC sont coûteux, comportent de longs délais de mise en production et présentent un risque élevé pendant la longue phase de construction. L’obtention de capitaux à long terme est un véritable défi pour le secteur pétrolier. Les sociétés pétrolières ont perdu beaucoup de valeur au cours des 15 dernières années, en grande partie à cause des baisses du prix du pétrole depuis cinq ans. Par conséquent, le financement nécessaire aux investissements est difficile à obtenir, et les technologies CSUC peuvent engendrer des rendements inférieurs à ceux des projets en cours pour les sociétés de combustibles fossiles, ce qui les rend plus difficiles à financer.
Les producteurs d’énergie devront aussi tenir compte de l’évolution des prévisions de demande, de l’incertitude entourant les obstacles réglementaires et des questions des investisseurs au sujet de la durabilité écologique. Ces tendances combinées mettent en relief les défis que devront relever les entreprises du secteur des combustibles fossiles, ce qui pourrait les amener à prioriser les activités de base, peut-être au détriment de l’innovation. Le secteur pétrolier et gazier a retranché 12 milliards de dollars de ces dépenses en immobilisations prévues cette année, et le secteur manufacturier (qui comprend l’industrie lourde) n’arrive pas loin derrière.
Il est essentiel de renverser cette tendance. Même si les projets de captage du carbone à grande échelle sont onéreux, les coûts ont diminué à mesure que les investissements initiaux ont permis d’en démontrer l’efficacité. Si le captage du carbone suit le même chemin que celui de technologies comme l’énergie éolienne, dont le coût en capital a chuté de 12 % pour chaque doublement de capacité, les premiers utilisateurs pourraient devoir investir 17 milliards de dollars dans des systèmes de captage de carbone d’ici 2030 pour réussir à faire baisser d’un tiers le coût en capital. Ce faisant, la conformité à la réglementation sur la diminution des émissions pourrait entraîner moins de coûts pour les entreprises.
Pour encourager les progrès, les gouvernements peuvent fournir des capitaux initiaux sous forme de co-investissements ou de prêts provenant notamment de la Banque de l’infrastructure du Canada. La prise de risques et la réduction des coûts d’emprunt pourraient rendre de tels projets plus attrayants et favoriser leur réalisation. En assurant une divulgation transparente des renseignements sur les coûts associés aux projets et leurs bienfaits pour l’environnement, le gouvernement pourrait contribuer à développer les connaissances sur lesquelles pourront s’appuyer le secteur privé et les investisseurs internationaux.
De plus, l’obtention de capitaux privés à long terme devrait être un objectif essentiel. Les investisseurs n’ont pas tous une idée claire des flux de trésorerie que peuvent générer les projets de captage de carbone. Les revenus tirés des techniques avancées de récupération de pétrole, qui ont jusqu’à présent soutenu les investissements dans les technologies CCUS, des crédits d’impôt comme le programme US 45Q ou une plus grande spécificité quant aux projets qui génèrent des crédits en matière de normes sur les combustibles propres, pourraient apporter les clarifications nécessaires pour inciter les investisseurs institutionnels à participer. Si de telles initiatives augmentaient l’adoption des technologies CSUC, selon notre scénario hypothétique, un crédit d’impôt de 50 $ par tonne pendant dix ans accessible de 2020 à 2025 coûterait au gouvernement fédéral environ 4,5 milliards de dollars.
Des programmes pour amener les gros émetteurs à investir dans les technologies CSUC pourrait également aider les entreprises canadiennes à se développer. Les gouvernements peuvent mettre en place un marché pour les technologies commercialisées en stipulant des normes d’investissement propre pour les projets d’infrastructure, ce qui aurait un impact sur les technologies d’utilisation du carbone qui offrent des solutions pour la fabrication de béton et de métaux.
Ces politiques témoigneraient de la volonté réelle d’opérer une transition énergétique et de soutenir nos secteurs d’activité existants, ce qui stimulerait davantage les investissements privés. Si nous investissons dès maintenant, alors que nous orientons l’économie vers une nouvelle expansion, le Canada pourra envisager un avenir plus productif et plus prospère et sera mieux armé face à l’évolution des politiques internationales.
Lire le rapport
1GIEC (2018). « Global warming of 1.5°C » ; Energy Transitions Commission (2020). « Making Mission Possible: Delivering a Net-Zero Economy ».
2https://www.energypolicy.columbia.edu/sites/default/files/file-uploads/LCCA_CGEP-Report_101620.pdf (en anglais seulement)
3https://doi.org/10.1016/j.enpol.2018.08.015 (en anglais seulement)
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